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A ma femme Sophie :


REDEMPTION

 

La solitude m’a quitté

Lorsque tu es arrivée

Et ma vie a changé

Grâce à toi mon aimée.

 

 

L’automne de ma vie

A changé pour toujours

L’expression de mes envies,

La monotonie de tous les jours.

 

 

Vivre et rire avec toi

Est l’expression de ma joie

Et toute ta jeunesse

Développe la tendresse

Que j’ai pour toi.

                                               27 septembre 2006

PAYSAGES ALPESTRES

 

 

1- Alors que la vallée dort

Dans l’ombre et le confort,

Le berger sonne du cor

Son écho étant réconfort.

 

 

                                                              

2- Au-dessus des montagnes lointaines

Que l’on peut toucher à la main,

Une lumière incertaine

S’ouvre un chemin.

                                                   

 

 

3- Une nouvelle journée a commencé

Dans un calme serein,

Et, le village s’est réveillé

Comme tous les matins.

                                                                                                                 

4- Le berger qui s’ennuie

Yodle à tout va ses envies,

Attendant dans le lointain

La réponse d’un copain.

 

 

5- Dans la grande vallée

L'ombre est retombée,

Les montagnes cachant

Le soleil couchant.

 

 

6- Notre berger, alors,

Reprenant son cor,

Monte sur le plateau

Pour rallier son troupeau.

 

 

7- Il a la plus belle vue du monde

S'étalant comme une mappemonde,

Les montagnes aux neiges éternelles

Lui chantent une ritournelles.

 

 

8- Cette vision gigantesque

De cette scène rupestre,

Le transforme en nain,

Car le spectacle est divin.

 

 

 

                                                                       08 août 1996

HISTOIRES EXPLIQUEES

 

Ceux qui m’accusent de faire des histoires,

Sont des gens souffrant d’irritation.

Ils voudraient, avec un couteau,

Me faire des trous dans le dos.

Mais souhaitant mon approbation,

Ils guettent mes réactions.

 

 

Mauvais caractère il a ! dit-on.

 

 

Comme dans les jeux de foire,

Il y a là, recherche de gloire,

De la part de poltrons.

Ils ont de l’inquiétude,

Dans leur incertitude,

Sur mon opinion.

 

 

C’est, sans doute, de l’instinct de prémonition.                              

 

                                               1986

 

LA MODESTIE

 

 

Nous ne sommes pas responsables

D’avoir du talent.

Notre imagination s’embrase

Tout naturellement.

 

 

Ne pas se glorifier

Des choses qui sont innées

Car nos qualités

Ne sont pas méritées.

 

 

Quand la jalousie

Nous étreint,

De la calomnie

Nous prenons le train.

 

 

Les serrements de cœur

Dus à nos envies

Sont un malheur

Pour autrui.

 

 

La calomnie

Devient nécessaire

A cause du dépit,

Et les récipiendaires

En sont meurtris.

 

 

Rabaisser les autres

Ne nous grandît,

Et, l’impression laissé

Nous rend tout petit.

 

 

C’est avec la raison

Que les inégalités

Seront acceptées

Sans compassion.                                   

 

09 janvier 2007

 

Les m’as-tu vu !

 

 

1- Drapés dans leur dignité,

Ils viennent pour récolter

Les honneurs indus

Qu’ils n’ont pas mérités.

 

 

 

2- C’est leurs subordonnés

Dont la destinée

Est d’être effacés,

Qui leur ont donné

La possibilité

De se faire remarquer.

 

 

3- Pour ces carnassiers

Avides de félicitations, 

Qui, sans broncher

Reçoivent sans raison

Les compliments

Les symptômes de la honte

Sont absents.

 

 

4- Leur morgue n’a d’égal

Que leur incompétence

Seules, les apparences

Suffisent à leur régal.

 

 

5- S'ils n'étaient secondés

Le monde serait banal

Et l'âge des cavernes

Aurait persisté.

Car ces canailles

Ne savent que profiter

Des bienfaits de l'humanité

Sans jamais y participer.

 

 

6- Ceux qui paradent

Devant la foule

N'ont pas de fierté

Et la honte qui s'écoule

Ne peut les inquiéter

Leur morale est limitée

Par leur stupidité.

 

 

                                                     Le 30 septembre 2007

 

MAXIMES SUR L’ELITISME

 

 

  • Que l’on dise du mal ou du bien de nous, l’important c’est que l’on en parle.

 

**********

 

  • Quand une marchandise est beaucoup vantée, c’est qu’elle se vend mal.

 

**********

 

  • Vous êtes tous égaux, moi pas !

 

**********

 

  • Regarde mon nombril, il est plus beau que le tien !

 

**********

 

  • Moi d’abord, les autres ? connaît pas.

 

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  • Grattez un peu, vous trouverez la bête !

 

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  • Je ne parle pas aux canailles, ça leur donne des idées.

 

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  • Il parle de lui tout letemps. C’est énervant parce que je ne peux pas parler de moi !

 

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  • Moi ! Je peux marcher la tête haute dans la rue ! Personne ne me doit rien.

 

**********

 

  • Si tu rencontrais quelqu’un qui a tes défauts, tu ne le supporterais pas.

 

**********

 

 

  • Alésia, Azincourt, Pavie, Waterloo, la retraite de Russie, Sedan, Camerone, Dunkerque, Dien Bien Phu, etc…

      Toutes ces fêtes pour commémorer des défaites… Serions-nous

       masochistes ?

 

**********

 

  • Jules César aurait apporté la civilisation en Gaulle ?

                Il a surtout fait main basse sur les quatre cents mines

                d’or gauloises.

 

**********

 

  • On ne peut être trahi que par nos amis.

 

**********

 

  • Si tu restes ami avec celui qui t’a trahi une fois, soit sûr qu’il recommencera.

 

**********

 

  • En politique, comme dans la vie associative, un ami d’aujourd’hui peut être un ennemi de demain.

 

**********

 

  • Je me défends contre mes ennemis, que la providence me protège de mes amis.

 

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  • Un secret est une information qui se déplace de bouches à oreilles sous la promesse de ne pas en parler.

 

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  • Tu donnes le moindre galon à un balayeur, et tu en fais un tortionnaire.

 

**********

 

  • La définition du petit chef est contenue dans le terme « petit ».

 

**********

 

  • C’est avec de l’expérience que tu fais connaissance avec le mal et seulement avec cette connaissance que tu peux le combattre.

 

**********

LES MALHONNETES 

 

 

La paille du voisin

Nous empêche d’être serein.

 

 

Si ce qui nous est offert

Nous désespère,

Nous en refusons l’acceptation.

Nous mentant à nous-même,

En faisant exception

Pour le trublion.

Le condamnant sans peine

Qu’il soit coupable ou non.

Nous accommodons sans rémission,

La vérité d’un pardon

De compromission.

Et, nous n’acceptons la vision

Que de ce qui est bon.

 

 

Peu importe la justice,

Celui qui a raison,

Si ses cris nous crispent,

Nous l’assassinons.

La vie est bien triste, et,

Se mettre des œillères

N’est pas une solution,

Le courage ne s’acquière

Que dans la résolution.

Dans ces conditions,

Il faudrait être Dieu le Père

Pour accorder le pardon.

 

 

                                            26 août 1994

 

LES VANITEUSES

 

 

Les femmes vaniteuses

Ne sont amoureuses

Que de leur reflet.

 

 

Elles acceptent l’amour

Sans rendre en retour,

Et n’ont aucun regret.

 

 

Cet égoïsme est un malheur

Pour le pauvre rêveur

Qui tombe dans leur rets.

 

 

Ces couples étranges sont formés 

D’un mélange de deux condamnés,

Amoureux du même sujet.

 

 

Pour peu qu’elles se croient admiré

Elles sont prêtes à s’accoupler

Avec un bidet.

 

 

N’importe quel hâbleur

Pour peu qu’il soit flatteur

Est admis comme valet.

 

 

En paiement de ses compliments,

Il pourra abondamment

Leur inséminer son brouet.

 

 

 

                                                                     06 septembre 1994

 

 

MAXIMES SUR LA POLITIQUE ET LE SOCIAL

 

 

 

 

 

  • La révolution, c’estla tyrannie du peuple, et le peuple, c’est moi !

                  Poncho Villa, Napoléon, Staline, Mao, Hitler, etc…

 

**********

 

  • Réussir la révolution, c’est mettre un nouveau tyran à la place de l’ancien grâce à des promesses mensongères.

 

**********

 

  • Notre civilisation a fait d’énormes progrès grâce a l’éducation nationale. La méthode globale et les maths modernes ont fabriqué des générations d’imbéciles.

 

**********

 

  • C’est intolérable ! Notre système social était meilleur que dans les autres pays !

 

**********

 

  • A chacun sa propagande :

                        Les ouvriers avaient les tracts,

                        Les nazis la radio,

                        Nos politiciens la télévision,

                        Et tout le monde le bouche à oreille.

 

    **********

 

  • Français, souriez, soyez heureux vous êtes bons !

                  Pour la casserole !...

 

**********

 

  • Les hommes naissent libres et égaux ! Et les femmes ?

 

**********

 

  • Le travail est source de bonheur. De quoi parleriez-vous si vous n’aviez pas de tour de rein, de tendinite ou d’une maladie professionnelle, d’ailleurs pas toujours reconnue ?

 

**********

LES AMBITIEUX

 

Toute leur vie,

Ils ont convoité

Les choses dorées

Qui leur font envie.

 

 

Les moyens douteux,

Comme la politique,

La critique

Et la polémique,

En ont fait des heureux.

            

                                                              

Ils sont arrivés,

Bien déterminés,

A rattraper le temps passé.
 

 

Des postes, ils se sont emparés.

Et insatisfaits sont restés.

A belle dent, ils ont dévoré.

Pas une miette n’est restée.

 

 

Du gâteau, jusqu’au bout,

Ils se sont empiffrés,

Sans laisser aux autres

Le moindre atout.

 

 

Les caisses étant vidées,

Ils ont ratissé les citoyens,

Rejetant la faute

Sur quelqu’un.

 

 

Leur savoir-faire et leur boulimie,

A fait de nous, pauvres outils,

Un moyen de satisfaire 

Leur appétit.

 

 

Pour la vie

Ils se croient installés,

Faisant fi

De la misère qu’ils ont créée.

 

 

Comme des gangsters

Ils se sont comportés,

La foire d'empoigne

Les a égaré.

 

 

De leur personne imbue,

Ils tirent vanité.

Piétinant ceux qui les ont élus

Le regard aveuglé,

Ils en veulent plus !

 

 

Lorsque la chienlit

Prend le pouvoir,

Le peuple doit savoir,

Que tout espoir

Est interdit.

 

 

Antrhopophages ils sont,

Mercantiles et tabellions.

Leur oesophage à raison

Contre toute opinion.

 

 

Sot, il faut être,

Pour espérer,

De la vie

Se venger.

 

 

Lorsque, de la chandelle

On dévore les deux bouts,

D'une triste gamelle

On mange son ragoût.

 

 

Et les disgestions belles

Se perdent dans l'égout

D'un rituel

De mauvais goût.

 

 

13 septembre 1995

LE LIBRE ARBITRE

 

 

Nous avons tous notre vérité, nos atouts ;

Chacun diffère de partout.

Nous aménageons nos affaires et c’est tout ;

C’est notre environnement, qui attend de nous,

La version des faits qui nous résout

En menteurs involontaires et itou.

 

 

Tout ce qui est dit

Peut-être contredit,

Et ce qui est écrit,

N’est pas un édit.

La parole cache la pensée,

Et les actes sont modifiés.

 

 

Pourtant, en chacun de nous,

Le choix existe malgré tout.

La vérité et, avant tout,

Le moyen du bon goût,

Et, mentir n’amène que dégoût.

Notre conscience va à l’égout.

 

 

                                                                         27 juillet 1996

            LA BALLADE DES COCUS

Elle est arrivée

Dans ses bottes percées, 

Très désemparée

D'une frayeur, incontrôlée.

Je l'ai fait entrer,

Lui ai lavé les pieds,

L'ai rassuré,

D'une ardeur, empressée.

Elle m'a remercié

Puis s'est déshabillée,

S'est allongée,

Avec ferveur, m'a remboursé.

Je l'ai adoré, 

Lui ai tout donné

L'ai aimé,

D'une chaleur passionnée.

 

Elle s'est associée

A des nullités

Pour me tromper

Et m'a quitté.

Je l'ai retrouvée,

Lui ai racoconté

L'inanité

De sa peur inexpliquée.

Elle m'a fait monter

Dans sa couche bordée

De son intimité,

Pauvre rêveur, enfin accepté.

J'ai longuement médité,

De son piédestal l'ai enlevé,

Pour cohabiter

A sa hauteur de simplicité.

 

Moralité, 

Dans la communauté

La fidélilté

N'a que valeur de propriété.

                                                                    6 décembre 1991

                  LE BON TEMPS

Nous sommes tous avides,

Pauvres vaniteux,

De souvenirs heureux,

Regrettant encore,

Les moindres senteurs de nos aurores,

De cette période de réclamations,

Où tous nous était dû,

Sans mérite, sans effort et sans abnégation.

La moindre odeur

De cette époque que nous dédaignions

Avec morgue et ostentation

Apporte douceur et réconfort.

Enfin, quand on n'a plus rien,

 Il est facile, Oh ! Combien, 

De mesurer les exhalaisons morbides,

 De notre passé putride,

S'échappant encore,

Comme un voile incolore,

De notre imagination.

Nos souvenirs brumeux,

S'enjolivant à profusion, 

Laissent un vide douloureux.

Car rien n'est  plus stupide

Qu'un nanti heureux !

                                                                                          1989

                          LE NID

Pour exercer mon art

Dans la sérénité,

D'un nid douillet

Je me suis doté,

Sans connaître le destin

Qui m'était alloué.

Hélas, ma mauvaise idée

M'a vite désenchanté

Lorsque je me suis aperçu

De mon incongruité.

Mon choix ne m'a valu

Que des ennuis répétés,

Et mon art absolu

En amertume s'est transformé.

D'un revers de main

J'ai balayé mon chemin,

Et, dans l'attente

D'un havre plus humain,

J'ai choisi mon destin.

Un nouveau nid j'ai créé

En m'étant assuré

Que ni vipère ni rapace

Ne pourraient y prendre place.

Je pourrai enfin vivre

Avec l'esprit libre

Afin de me consacrer

A mes facultés

Dans la félicité.

                                                   19 septembre 2005

       

Une histoire d'amour pas ordinaire

Je suis heureuse,

Mon petit ami m'adore.

Souvent la journée,

Il dort.

Quand il est réveillé,

Il m'embrasse très fort

Et me couvre de baisers.

               Il aime beaucoup manger...

               Des salades je lui ai donné,

               Mais aussi des haricots vert cuits,

               De la tomate écrasée,

               Du maïs et des fruits.

Il me caresse le nez

En amoureux attentionné.

Et sur mon front,

Promène son pied.

               Comme tous les amoureux,

               Je lui ai donné un nom pompeux

               Je l'appelle mon Coco,

               C'est mon escargot !

10 mars 2020

 

                                                

 

Coco l'escargot 17 mars 2020 (4).JPG
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